22 décembre 2017
19 décembre 2017
Retraite
"Mon cher Gérard,
Nous sommes venus très nombreux, ce soir, pour célébrer en ta compagnie et celle de Jacqueline, ce moment particulier dans une vie qui est celui du départ à la retraite.
A cette occasion, il est de tradition de faire l'inventaire du parcours de celui qui part.
Je ne vais pas le faire.
Non, je ne souhaite pas passer du temps à rappeler que c'est chez SPIE en 1998 que Jackie Legras, ici présent, t'a débauché. Tu étais alors un responsable matériel malheureux, car coupé de la production. Tu m'as souvent rappelé cette situation qui ne te plaisait guère. Devoir rentabiliser le service matériel au dépend des chantiers ne te plaisait pas. Alors quand Jackie et Jean, également ici présent, t'ont offert de venir prendre la responsabilité du matériel des travaux souterrains au service des chantiers, tu n'as pas hésité.
Et quel service !
Il y a fort à parier que lorsqu'ils t'ont offert ce poste, ils n'imaginaient pas à quel point la notion de service était dans ton ADN.
Car depuis, à la tête de ce pôle, tu as su par tous les moyens et en tout temps être là, à chacun de nos pas. Tu as été de toutes les campagnes sans jamais que rien ne te lasse, ni ne te fâche.
Gérard, c'est l'abnégation, "le gars", tu le charges et il tire toujours ; toujours, il répond présent.
Nos chantiers te doivent une fière chandelle ; le service a toujours été au plus haut niveau. Et si jamais il y avait la moindre petite plainte, tu te confondais en excuses sans même vérifier si tu étais en faute !
Il serait vain de faire l'inventaire de tes actions tant elles sont nombreuses. Et c'est en effet à ton initiative que nous avons ensemble décidé de créer un dépôt à Saclay et avec notre regretté Bertrand, vous avez mené la barque toujours à bon port.
Imaginer que le service matériel était statique serait une erreur : les voyages de Gérard ont été nombreux, trop souvent en voiture, car il y avait des pièces de rechange à transporter ou je ne sais quel service à rendre aux chantiers.
Mais, j'ai dit que je ne parlerai pas de son action parmi nous, je ne vais pas non plus parler de l'expert Gérard, celui que l'ensemble de la profession reconnait comme un des plus grands spécialistes de la ventilation. Ce modeste n'en fera pas état devant vous, c'est du vent (!) pas une spécialité et pourtant, tous ceux qui jour après jour oeuvrent sous terre savent à quel point il est nécessaire de respirer l'air frais.
Gérard, leurs poumons te remercient et ils pourraient encore crier très fort ce remerciement.
Gérard, tu es l'air frais et sain du département...
Mais, ce soir, je voudrais de façon plus intime parler de l'homme Gérard.
Et tout d'abord, une question à l'assistance : "Quelqu'un a-t-il jamais entendu Gérard calomnier ou dire du mal de qui que ce soit ?"
Non, bien évidemment.
Il est la discrétion même.
Attention, il n'y a pas de calcul cynique dans cette attitude : elle est purement naturelle, oui, cet homme est dénué de méchanceté, elle n'a jamais eu de prise sur ce caractère doux, patient, généreux et sincère.
Voilà, nous y arrivons, ce qui nous a frappé pendant toutes ces années passées à tes côtés, Gérard, c'est cette extrême disponibilité et gentillesse que tu portes en toi.
Nul n'a jamais été rejeté ou méconduit et même quand tu en as plein la tête, tu trouves le temps pour écouter, conseiller et accompagner ceux qui te sollicitent.
Quelle belle personnalité au travail certes mais également à l'extérieur.
J'en veux pour exemple qu'en 2006, lorsque par un jour de printemps, nous nous sommes rassemblés pour faire une balade en moto et que le plaisir que nous avons éprouvé alors nous a amené à réitérer cette expérience, c'est avec Jacqueline que tu as pris la présidence de l'association que tu a créée pour nous rassembler. Toutes les assemblées générales ont été faites à votre domicile dans une ambiance chaleureuse et fraternelle. Jamais , au non jamais, aucun ne manquait à l'appel comme disait Brassens.
Vous nous avez régalé de merveilleuses balades toujours agrémentées de surprises et de quizz.
Voilà quelques traits de la personnalité de Gérard, aujourd'hui il quitte son bleu de chauffe toujours discret, toujours doux et tranquille.
Gérard, nous sommes venus nombreux ce soir te dire toute notre admiration pour cette personne exceptionnelle que tu es pour nous, le fait que tu le nies justement n'est qu'une illustration de cette vérité.
Pour preuve de notre attachement, nul ici n'aurait loupé ce moment pour rien au monde, tu peux sans le renier accepter ce témoignage de reconnaissance.
Je suis long, mais justement le plus discret d'entre nous mérite cet éloge, Gérard, nous te souhaitons bon vent dans ta retraite, nouveau grand-père tu m'avouais récemment que tu étais déjà fou de ta petite fille qui, j'en suis sur reconnaitra en toi le papi idéal. Le Cantal enfin te verra paysan vacancier et j'espère au nom de tous ici présents que ce soir n'est qu'un au revoir, pas que nous voulions te faire travailler, mais parce que nous aurons plaisir et grande joie à partager à nouveau avec toi.
Je vais conclure et au nom de toute l'assistance ce soir, on te l'avoue Gérard...
... on t'aime."
Merci à toi Patrick pour ce beau discours.
C'était mardi 12 décembre 2017 : une bonne centaine de personnes s'étaient retrouvées au Novotel à Saclay pour fêter le départ de Gérard.
Nous sommes venus très nombreux, ce soir, pour célébrer en ta compagnie et celle de Jacqueline, ce moment particulier dans une vie qui est celui du départ à la retraite.
A cette occasion, il est de tradition de faire l'inventaire du parcours de celui qui part.
Je ne vais pas le faire.
Non, je ne souhaite pas passer du temps à rappeler que c'est chez SPIE en 1998 que Jackie Legras, ici présent, t'a débauché. Tu étais alors un responsable matériel malheureux, car coupé de la production. Tu m'as souvent rappelé cette situation qui ne te plaisait guère. Devoir rentabiliser le service matériel au dépend des chantiers ne te plaisait pas. Alors quand Jackie et Jean, également ici présent, t'ont offert de venir prendre la responsabilité du matériel des travaux souterrains au service des chantiers, tu n'as pas hésité.
Et quel service !
Il y a fort à parier que lorsqu'ils t'ont offert ce poste, ils n'imaginaient pas à quel point la notion de service était dans ton ADN.
Car depuis, à la tête de ce pôle, tu as su par tous les moyens et en tout temps être là, à chacun de nos pas. Tu as été de toutes les campagnes sans jamais que rien ne te lasse, ni ne te fâche.
Gérard, c'est l'abnégation, "le gars", tu le charges et il tire toujours ; toujours, il répond présent.
Nos chantiers te doivent une fière chandelle ; le service a toujours été au plus haut niveau. Et si jamais il y avait la moindre petite plainte, tu te confondais en excuses sans même vérifier si tu étais en faute !
Il serait vain de faire l'inventaire de tes actions tant elles sont nombreuses. Et c'est en effet à ton initiative que nous avons ensemble décidé de créer un dépôt à Saclay et avec notre regretté Bertrand, vous avez mené la barque toujours à bon port.
Imaginer que le service matériel était statique serait une erreur : les voyages de Gérard ont été nombreux, trop souvent en voiture, car il y avait des pièces de rechange à transporter ou je ne sais quel service à rendre aux chantiers.
Mais, j'ai dit que je ne parlerai pas de son action parmi nous, je ne vais pas non plus parler de l'expert Gérard, celui que l'ensemble de la profession reconnait comme un des plus grands spécialistes de la ventilation. Ce modeste n'en fera pas état devant vous, c'est du vent (!) pas une spécialité et pourtant, tous ceux qui jour après jour oeuvrent sous terre savent à quel point il est nécessaire de respirer l'air frais.
Gérard, leurs poumons te remercient et ils pourraient encore crier très fort ce remerciement.
Gérard, tu es l'air frais et sain du département...
Mais, ce soir, je voudrais de façon plus intime parler de l'homme Gérard.
Et tout d'abord, une question à l'assistance : "Quelqu'un a-t-il jamais entendu Gérard calomnier ou dire du mal de qui que ce soit ?"
Non, bien évidemment.
Il est la discrétion même.
Attention, il n'y a pas de calcul cynique dans cette attitude : elle est purement naturelle, oui, cet homme est dénué de méchanceté, elle n'a jamais eu de prise sur ce caractère doux, patient, généreux et sincère.
Voilà, nous y arrivons, ce qui nous a frappé pendant toutes ces années passées à tes côtés, Gérard, c'est cette extrême disponibilité et gentillesse que tu portes en toi.
Nul n'a jamais été rejeté ou méconduit et même quand tu en as plein la tête, tu trouves le temps pour écouter, conseiller et accompagner ceux qui te sollicitent.
Quelle belle personnalité au travail certes mais également à l'extérieur.
J'en veux pour exemple qu'en 2006, lorsque par un jour de printemps, nous nous sommes rassemblés pour faire une balade en moto et que le plaisir que nous avons éprouvé alors nous a amené à réitérer cette expérience, c'est avec Jacqueline que tu as pris la présidence de l'association que tu a créée pour nous rassembler. Toutes les assemblées générales ont été faites à votre domicile dans une ambiance chaleureuse et fraternelle. Jamais , au non jamais, aucun ne manquait à l'appel comme disait Brassens.
Vous nous avez régalé de merveilleuses balades toujours agrémentées de surprises et de quizz.
Voilà quelques traits de la personnalité de Gérard, aujourd'hui il quitte son bleu de chauffe toujours discret, toujours doux et tranquille.
Gérard, nous sommes venus nombreux ce soir te dire toute notre admiration pour cette personne exceptionnelle que tu es pour nous, le fait que tu le nies justement n'est qu'une illustration de cette vérité.
Pour preuve de notre attachement, nul ici n'aurait loupé ce moment pour rien au monde, tu peux sans le renier accepter ce témoignage de reconnaissance.
Je suis long, mais justement le plus discret d'entre nous mérite cet éloge, Gérard, nous te souhaitons bon vent dans ta retraite, nouveau grand-père tu m'avouais récemment que tu étais déjà fou de ta petite fille qui, j'en suis sur reconnaitra en toi le papi idéal. Le Cantal enfin te verra paysan vacancier et j'espère au nom de tous ici présents que ce soir n'est qu'un au revoir, pas que nous voulions te faire travailler, mais parce que nous aurons plaisir et grande joie à partager à nouveau avec toi.
Je vais conclure et au nom de toute l'assistance ce soir, on te l'avoue Gérard...
... on t'aime."
Merci à toi Patrick pour ce beau discours.
C'était mardi 12 décembre 2017 : une bonne centaine de personnes s'étaient retrouvées au Novotel à Saclay pour fêter le départ de Gérard.
14 décembre 2017
Sapin
Cette année, le sapin sera bleu...
Quelques planches de bois, des boules de polystyrène, de la ficelle, un peu de tissu, quelques boutons... et voilà le résultat !
... et pas d'épines à ramasser cette année encore !
... et pas d'épines à ramasser cette année encore !
12 décembre 2017
Cantal
Noël approche... il est temps que je reprenne le cours du blog !
Interruption un peu longue, mais indépendante de ma volonté : petits problèmes techniques dus à des carotides récalcitrantes, mais ce serait trop long à vous raconter... je passe donc directement à la suite.
Je vais vous présenter un petit coin de paradis :
On le découvre au creux d'un vallon ; c'est l'automne et le houx est déjà prêt pour l'hiver ;
Le climat y est rude, mais rien de tel qu'une bonne tisane prêt du poêle !
C'est ici que nous avons posé nos valises...
... et en novembre, nous en sommes repartis sous la neige ?!?
C'est sur, pour y retourner en janvier, il va falloir que l'on s'équipe !!!
Interruption un peu longue, mais indépendante de ma volonté : petits problèmes techniques dus à des carotides récalcitrantes, mais ce serait trop long à vous raconter... je passe donc directement à la suite.
Je vais vous présenter un petit coin de paradis :
11 septembre 2017
La Réunion : Dodo, Babouk et compagnie...
Impossible de voir un vrai Dodo !!!
Les seuls que nous ayons croisé sont comme celui-là !
Mais, pour le coup, on en a vu plein !!!! En fait c'est l'emblème de la bière Bourbon... je ne sais pas pourquoi, car non seulement les dodos ont complètement disparu, mais en plus il n'y en a jamais eu sur l'île de La Réunion : ils étaient sur l'île Maurice !
Par contre, nous avons croisé plein de babouks au détour de nos randonnées :
Elles sont impressionnantes mais complètement inoffensives... nous ne sommes pas allés vérifier !
Quelques margouillats aussi se sont invités dans nos différents hébergements :
... également inoffensifs !
Par contre celui-ci, je pense que ce n'était pas un margouillat et en plus, il n'avait pas une tête très sympa ?!?
Autre animal pas très sympa :
nous n'avons vu que leur silhouettes un peu partout sur des pancartes pour prévenir des dangers à certains endroits.
Mais nous avons pu nous baigner sans risque dans le lagon : avec masque et tuba... c'est fantastique tous les beaux poissons de toutes les couleurs que nous avons vus, comme si on nageait dans un aquarium ! Mais pas de photos de poissons à vous montrer : mon appareil photo n'aurait pas supporté !
Par contre, je peux vous montrer plein de photos d'oiseaux de toutes les couleurs eux aussi !
Il y avait aussi des chiens, souvent seuls, un peu quémandeurs mais très sympathiques !
Enfin les baleines... que nous avons vues de loin, de très loin car nous n'avons pu deviné leur présence que grâce à leurs jets :
Mais, pour le coup, on en a vu plein !!!! En fait c'est l'emblème de la bière Bourbon... je ne sais pas pourquoi, car non seulement les dodos ont complètement disparu, mais en plus il n'y en a jamais eu sur l'île de La Réunion : ils étaient sur l'île Maurice !
Par contre, nous avons croisé plein de babouks au détour de nos randonnées :
Quelques margouillats aussi se sont invités dans nos différents hébergements :
Par contre celui-ci, je pense que ce n'était pas un margouillat et en plus, il n'avait pas une tête très sympa ?!?
Mais nous avons pu nous baigner sans risque dans le lagon : avec masque et tuba... c'est fantastique tous les beaux poissons de toutes les couleurs que nous avons vus, comme si on nageait dans un aquarium ! Mais pas de photos de poissons à vous montrer : mon appareil photo n'aurait pas supporté !
Par contre, je peux vous montrer plein de photos d'oiseaux de toutes les couleurs eux aussi !
04 septembre 2017
La Réunion : l'eau
De l'eau partout... ou presque !
Forcément puisque c'est une île !!! Mais il n'y a pas que la mer...
... de nombreuses cascades sur la côte est, comme "le voile de la mariée" à Salazie ou "l'anse des cascades".
Et tout autour : La mer !
Mais différente à chaque fois...
à l'est les vagues viennent se fracasser sur la côte rocheuse et très découpée...
A certains endroits, on peut y observer de drôles de phénomènes comme "les souffleurs"... la mer s'engouffre dans des cavités rocheuses et en ressort tel un geyser !
à l'ouest, quelques plages de sable blanc ou noir à Saint Paul, les lagons où l'on peut se baigner et admirer les poissons de toutes formes et couleurs ! Un vrai aquarium dans lequel on pourrait rester des heures... à regarder tout simplement.
Peu importe : est ou ouest... on ne se lasse pas du spectacle !
Et si l'on est assez patient, on peut même observer au loin le jet des baleines !!!
Forcément puisque c'est une île !!! Mais il n'y a pas que la mer...
... de nombreuses cascades sur la côte est, comme "le voile de la mariée" à Salazie ou "l'anse des cascades".
Et tout autour : La mer !
Mais différente à chaque fois...
à l'est les vagues viennent se fracasser sur la côte rocheuse et très découpée...
à l'ouest, quelques plages de sable blanc ou noir à Saint Paul, les lagons où l'on peut se baigner et admirer les poissons de toutes formes et couleurs ! Un vrai aquarium dans lequel on pourrait rester des heures... à regarder tout simplement.
Et si l'on est assez patient, on peut même observer au loin le jet des baleines !!!
31 août 2017
La Réunion : les montagnes !
La Réunion c'est donc aussi une région de montagnes !
Au milieu des 3 cirques, il y a entre autres, le Gros Morne et le Piton des Neiges, volcans éteints depuis fort longtemps (environ 20 000 ans !) et tous les 2 à plus de 3000 mètres.
Nous sommes veinard car la météo est particulièrement clémente : soleil et température douce nous permettent de pique-niquer devant ces paysages grandioses agrémentés des précieux commentaires de notre guide.
Sur le chemin du retour, nous croisons des scientifiques venus faire des mesures sur place : ils se contentent de prendre quelques photos ; aujourd'hui, ils ne sortiront pas leur drone car il y a trop de vent et ils en ont déjà perdu 2 ou 3 tombés au fond du cratère !!!
En redescendant dans la Plaine des Cafres, nous faisons un dernier arrêt sur la route au cratère de Commerson : un effondrement de 120 mètres de profondeur apparu lors d’une éruption...
... à éviter pour les personnes sujettes au vertige !
Le lendemain nous décidons d'aller visiter la cité des Volcans à Bourg Murat, tout près de notre hébergement. 9h30, nous sommes à l'ouverture... et nous en repartons à 13 h !
Visite passionnante : nous n'avons pas vu le temps passer !
Nous sommes maintenant incollables sur le volcanisme à La Réunion, la formation de l'île, l'activité du Piton de la Fournaise, les différentes roches et la végétation, les vulcanologues... et même les légendes de l'île !
Au milieu des 3 cirques, il y a entre autres, le Gros Morne et le Piton des Neiges, volcans éteints depuis fort longtemps (environ 20 000 ans !) et tous les 2 à plus de 3000 mètres.
Plus à l'est, nous allons découvrir le Piton de la Fournaise !
Sa particularité : il est toujours en activité au rythme de 2 éruptions par an en moyenne... et la dernière date du 14 juillet 2017 (juste avant notre arrivée sur l’île) ; impossible donc d'aller au sommet, mais nous faisons entière confiance à Fred, notre guide du jour.
Après quelques kilomètres en voiture entourés de tamarins des hauts et de petits tamarins des hauts (c'est pas pareil... mais je ne me rappelle plus trop la différence !) et d'arums dans les prés, nous découvrons subitement la plaine des sables !
Nous sommes "scotchés" par ce paysage lunaire inattendu !
Nous continuons sur cette piste rectiligne jusqu'au pas de Bellecombe où nous démarrons notre randonnée : l'objectif est de contourner le volcan sur le bord de la caldeira pour observer les fumerolles et les coulées encore rougeoyantes !
Un grand merci à notre guide : les fumerolles sont bien visibles à l’œil nu et ses jumelles nous permettent de distinguer des coulées de lave encore rougeoyantes.
Sur le chemin du retour, nous croisons des scientifiques venus faire des mesures sur place : ils se contentent de prendre quelques photos ; aujourd'hui, ils ne sortiront pas leur drone car il y a trop de vent et ils en ont déjà perdu 2 ou 3 tombés au fond du cratère !!!
Le lendemain nous décidons d'aller visiter la cité des Volcans à Bourg Murat, tout près de notre hébergement. 9h30, nous sommes à l'ouverture... et nous en repartons à 13 h !
Visite passionnante : nous n'avons pas vu le temps passer !
Nous sommes maintenant incollables sur le volcanisme à La Réunion, la formation de l'île, l'activité du Piton de la Fournaise, les différentes roches et la végétation, les vulcanologues... et même les légendes de l'île !
Connaissez-vous "Grand Mère Kal", par exemple ? Il existe plusieurs versions souvent liées au volcan... mais en gros Grand Mère Kal, c'est un peu le croque mitaine réunionnais utile pour faire peur aux enfants !
29 août 2017
La Réunion : les cirques !
Par quoi je commence ?
D'abord préparation de la valise !
Ensuite préparation de l'itinéraire :
Puis prendre l'avion de nuit :
"C'est beau une ville la nuit"... surtout Paris vue d'en haut !!!
Et c'est parti pour 2 petites semaines de vacances ici !
La Réunion... c'est d'abord 3 cirques : Salazie, Mafate et Cilaos !
Nous commençons par le cirque de Salazie : sommets majestueux et maisons très colorées...
et après 3 heures de marche nous arrivons au fond du cirque au village de la Nouvelle à 1415 m.
Quel drôle de village... les rues sont en herbe !!! Il y a même une école mais pas de classe le lundi matin et le vendredi après-midi... l'instit consacre ce temps à faire le trajet pour venir et repartir...
Nous passons la nuit ici : 18h30 il fait déjà nuit, un peu frisquet, de la gelée blanche le matin... et nous sommes réveillés par le ballet des hélicoptères qui viennent ravitailler le village.
C'est étrange, difficile d'imaginer la vie des gens au quotidien ici...
Dernière surprise : nous croyions être tout au fond du cirque, mais en nous baladant dans le village, nous découvrons un point de vue à couper le souffle !
Nous surplombons la rivière de galets en contrebas de quelques centaines de mètres encore !
C'est géant... nous nous sentons vraiment tout petits !!!
Au petit matin nous reprenons le chemin inverse pour retourner au col : paradoxalement, nous mettrons beaucoup moins longtemps pour remonter !
Dernier cirque : Cilaos... nous rejoignons ici la "civilisation", mais il faudra emprunter une route aux nombreux virages et épingles (300 ou 400 selon les guides... mais nous ne les avons pas compter !)
Nous randonnons dans les environs, à la cascade de Bras rouge et la roche merveilleuse... cela nous permet d'avoir un vue magnifique sur la ville :
Nous découvrons aussi un marché très pittoresque avec les lentilles, les fruits, la dentelle, les épices...
... mais je vous en parlerai plus longuement dans un prochain article !
D'abord préparation de la valise !
"C'est beau une ville la nuit"... surtout Paris vue d'en haut !!!
Nous arrivons le lendemain matin sur l'île après une dizaine d'heures d'avion, mais seulement 2 heures de décalage avec la métropole.
La Réunion... c'est d'abord 3 cirques : Salazie, Mafate et Cilaos !
Nous commençons par le cirque de Salazie : sommets majestueux et maisons très colorées...
Mais le souvenir le plus marquant de ce cirque restera sans conteste notre hôte d'un soir : un "fou" de la diagonale et son rhum arrangé (Litchi, vanille, coco...) dans de grands bocaux de verre !
Ensuite, le cirque de Mafate (sans doute, mon préféré) n'est accessible qu'à pied ;
nous partons du col des bœufs à 1958 mètres d'altitude.
Nous passons la nuit ici : 18h30 il fait déjà nuit, un peu frisquet, de la gelée blanche le matin... et nous sommes réveillés par le ballet des hélicoptères qui viennent ravitailler le village.
Dernière surprise : nous croyions être tout au fond du cirque, mais en nous baladant dans le village, nous découvrons un point de vue à couper le souffle !
C'est géant... nous nous sentons vraiment tout petits !!!
Au petit matin nous reprenons le chemin inverse pour retourner au col : paradoxalement, nous mettrons beaucoup moins longtemps pour remonter !
Dernier cirque : Cilaos... nous rejoignons ici la "civilisation", mais il faudra emprunter une route aux nombreux virages et épingles (300 ou 400 selon les guides... mais nous ne les avons pas compter !)
... mais je vous en parlerai plus longuement dans un prochain article !
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